RÉSUMÉ DE LA CONFERENCE D’OLIVIER RAUD EN RESIDENCE A l’EHPAD d’ARC-EN-BARROIS ET À LA MAISON LAURENTINE
Salle des Fêtes de Châteauvillain – 18h à 21h – le Mardi 24 septembre
Une trentaine de personnes attentionnées parmi lesquelles des professionnels de santé (dont le Dr NASR, médecin coordonnateur de l’ EHPAD d’Arc en Barrois ), des praticiens des thérapies complémentaires, des patients et des élus de la CC3F dont la présidente Marie Claude Lavocat.
Voulez-vous vous faire bercer ?
Lors de cette conférence organisée par l'EHPAD d'Arc en Barrois, l’équipe de la Maison Laurentine, en collaboration avec l’association SIAN, Olivier RAUD, créateur de la "Berceuse" en bois polarisé, en résidence à l'EHPAD et à la Maison Laurentine, a présenté son expérience entre l'art et le soin, au bénéfice des résidents et des personnels ainsi que les caractéristiques et applications du bois polarisé.
Une quarantaine de personnes ont été bercées.
Un projet soutenu dans le cadre du programme Culture et Santé, par la Région Grand Est, la DRAC, l'ARS Grand Est, le Parc national de forêts.
Introduction d’Audrey Besson, Directrice de l’ EHPAD
Nous avons porté ce projet dans le cadre du programme « Culture et Santé », lancé par la DRAC, l’ARS et la Région Grand Est, qui n’ont pu malheureusement être représentés parmi nous ce soir. C’est un projet qui est né d’une rencontre, il y a quelques temps maintenant, avec Marie Solange Dubès dans le cadre de notre projet d’établissement qui s’ouvre à la démarche de
santé intégrative.
C’est une expérience entre l’art et le soin, au bénéfice de nos résidents mais aussi de nos personnels. Je laisserai l’équipe vous présenter tout ça. Je remercie bien entendu Olivier et Marianne d’avoir fait plusieurs centaines de kilomètres pour arriver jusqu’à nous, avec leurs berceuses et leurs lits polarisés.
Je vous propose, pour qu’on puisse entrer dans le vif du sujet et que vous compreniez un petit peu ce qui s’est passé chez nous pendant une semaine, de visionner un film qui a été tourné au sein de l’EHPAD la semaine dernière et que Pierre a bien voulu monter pour nous ce soir. Voilà, vous aurez compris que l’expérience a été particulièrement relaxante pour bon nombre d’entre nous, puisque Olivier a bercé une quarantaine de personnes tout confondues, personnels et résidents ( moitié- moitié).
Introduction d’Olivier Raud
« J’ai commencé mon apprentissage à 15 ans.
Apprentissage de trois ans comme cellier garnisseur. Cellier garnisseur, pour la restauration de véhicules anciens, des intérieurs, sièges, tableaux de bord, capotes. J'ai appris à faire des matelas en laine, des sièges, des canapés, des fauteuils.
J'ai beaucoup travaillé en contact avec des designers automobiles. On partait de dessin et je réalisais. Comme j'étais cellier et que j'étais aussi un écolo convaincu, j'ai commencé par créer un divan bio-écolo avec des matériaux locaux.
J'ai présenté cela dans un salon bio à Nantes, ça a plu, j'ai vendu. J'ai continué à développer toute une gamme de mobilier bio, qui va de la table à la chaise, les meubles, les canapés, tout un ensemble. À la fin des années 90 je voulais donner une dimension supplémentaire à cette création, autre que les matières, les couleurs, les formes.
Je me suis formé au Feng Shui et à la géobiologie. J’ai étudié les pierres levées comme les menhirs et les dolmens. Les pierres levées sont posées sur un point d'acupuncture de la Terre, et ces pierres sont polarisées. Cela veut dire qu'elles sont remises dans leur sens de naissance. Le principe est simple : si vous prenez comme référence la dorsale de l'Atlantique, vous avez eu au moment de la
formation de la terre des coulées de lave qui se dirigent vers le côté Amérique et d’autres du côté Européen. Ces couches successives de lave durcissent au contact de l’eau. Tout ce qui est d'ordre métallique, va s'orienter vers le pôle Nord. Ça s'appelle la rémanence magnétique. Et c'est en carottant ces couches successives, côté Amérique comme du côté Européen, qu'on s'est rendu compte qu'il y avait des couches qui étaient orientées pôle Nord, mais qu'il y avait des couches aussi qui étaient orientées pôle Sud. Et que, durant toute sa formation, la Terre avait eu plusieurs'inversions de polarité. Ces études datent de 2012.
Mon raisonnement a été le suivant : si on peut avoir ce résultat avec la pierre ça doit être possible aussi avec l'arbre. Et donc, la première chose a été de trouver un morceau de bois polarisé. Depuis maintenant 30 ans, le monde du bois s’effondre parce que l’on achète de moins en moins de mobiliers massifs. Désormais la gestion du bois devient industrielle. L'arbre est traversé par le champ magnétique terrestre. Vous avez des montées et des descentes de sèves. Et des dépôts de sève qui contiennent des micro-paillettes métalliques orientées vers le pôle Nord.
Cette polarité était utilisée dans le passé par les charpentiers pour aligner leur morceau de bois dans le bon sens, pour qu'il vieillisse bien et résiste aux vers mais également par les paysans, qui en connaissent bien les principes. Couper à la bonne lune et planter dans le bon sens, peut avoir des conséquences sur la qualité et l’abondance des récoltes. Ces principes existent aussi dans la taille de la pierre. Lorsqu’elle était extraite des carrières les pierres destinées à la fabrication des cathédrales étaient soigneusement répertoriées selon leur position et leur orientation.
J’avais des amis ostéopathes. Dans le monde de l'ostéopathie, on travaille la structure, mais aussi l’énergétique. Nous nous sommes attachés à mettre au point un système, une structure de polarité pour les tables d'ostéopathie. Ma première réalisation est une table d'ostéopathie. Elle date de 2004.
J’ai ensuite très vite adapté mon expérience en fabriquant des lits en bois polarisé pour un meilleur repos et un sommeil régénérateur car le fait de rendre cette polarité active libère l'énergie du bois, sa nature et son essence. C'est comme si vous étiez traversé par un champ énergétique qui va de la tête vers les pieds.
Cela induit un drainage du corps. Quand on est allongé sur un lit ou sur une table, on a cette sensation d’apesanteur, de relâchement, de flottement, de lâcher prise.
Et puis, en 2016, j'ai eu l'occasion, de construire une maison en bois polarisé. Une maison autonome. Et cette maison, je l'ai conçue en analogie avec l'arbre, c'est-à-dire les pieds sur terre. Le sol est en terre, posé sur le champ. Il n'y a pas de dalles de béton, ni d’isolant. Le sol, est de l’argile, huilée. Les murs, sont en bois massif de 40 mm avec du liège en extérieur, qui représente l'écorce. Et au plafond, des grandes parties vitrées. Quand vous dormez dans la chambre, vous voyez les étoiles, vous voyez le ciel tourner. Quand vous rentrez du boulot, tout de suite, ça vous met sur un autre plan. Donc, ça vous enlève tous les tracas. Ça fait des lieux, vraiment, de régénération et de création, pour travailler. Il y a vraiment un lien avec l’extérieur, avec la nature. C'est comme si on était partie intégrante de la nature.
La maison est autonome, donc il n'y a pas de facture d'électricité, pas de facture d'eau, pas de facture de traitement d'eau. Et elle n'a pas besoin de chauffage. Parce que le système, est un solaire passif, ça veut dire que l'été, le soleil atterrit au pied des baies vitrées, et l'hiver, le soleil étant plus bas, il pénètre les baies vitrées et vient taper le sol. Et comme le sol, c'est de la terre compactée, ça fait une inertie, une masse qui capte les photons et qui va le re- distribuer en infrarouge lointain, en chaleur. Et là, sans chauffage, tu rentres le soir et vit vêtu légèrement.
Et après la maison, j’ai cherché à créer une expérience vraiment dédiée à la polarité du bois. En fin de compte, j'ai associé le mouvement à un milieu polarisé, à une table d’ostéopathie. Cela donne la berceuse.
Je l'ai présentée en 2020, Jusque-là, j'avais juste fait quelques performances ou bercements auprès d'amis ou de la famille. Et l';année dernière, j'ai décidé d'aller un peu plus loin et de bercer de façon assidue et de comprendre les phénomènes du bercement.
Je me suis installé à Bagnères-de-Bigorre, dans les Hauts-de-Pyrénées. Et j'ai commencé à bercer de façon quotidienne. J’ai rencontré Pierre Bongiovanni, et par le biais de cette rencontre, Marie-Solange Dubès a monté ce projet de bercement avec l’Ehpad Saint-Martin. Et voilà comment je suis arrivé la semaine dernière pour commencer à bercer ici.
Sur l'ensemble de l'année, j'ai bercé 80% de femmes, 20% d'hommes. Et les tranches d'âge, plutôt de 40, 45, jusqu'à 80 ans. Et pour les 80 ans, des personnes plutôt de bonne santé et quelques cas de gens en burn-out ou atteints de la maladie de Parkinson.
Témoignage de Jennifer Villemain, animatrice à l’Ehpad
Je suis aide-soignante depuis 20 ans. Je travaille à l'EHPAD d’Arc-en-Barrois depuis 2015 et je fais fonction d'animatrice depuis 2016. J’ai obtenu un brevet professionnel de l'éducation, de la jeunesse et du sport en tant qu'animatrice sociale.
J'ai accompagné 16 résidents en vivant aussi l'expérience de bercement avec Olivier Raud pour analyser le comportement des résidents qui ont différentes pathologies.
Ce n'était pas évident pour eux parce qu'ils ne connaissaient pas Olivier, donc c'était vraiment l'inconnu. J'ai trouvé qu'il y avait des bienfaits parce qu'on a par exemple une personne dans l'établissement qui a une pathologie d’Alzheimer qui déambule beaucoup dans
l'établissement et pour la canaliser, pour l'apaiser c'est difficile. Donc je me suis dit on va tenter, je lui ai proposé elle a accepté donc je l'ai emmené vers Olivier. Nous l’avons installée sur le lit de bercement, on l'a couverte et elle s'est apaisée ; au début elle parlait, puis un apaisement vraiment total jusqu'à l’endormissement au bout de 15 minutes. Olivier a tourné avec le lit à bercement puis a pratiqué les petits massages au niveau du crâne au niveau des joues et la dame nous parlait en dormant, elle parlait du train, des choses qu'elle
a vécues, elle nous parlait de quelque chose de l'abandon mais elle était vraiment apaisée. Une fois les 45 minutes passées elle dormait encore. Après son réveil je l';ai raccompagnée jusque dans sa chambre et elle avait le facies d'une personne qui venait se réveiller.
Une autre résidente qui ne parle pas beaucoup, vraiment renfermée sur elle- même qui ne dit pas grand chose. Je l'ai emmenée à une séance de bercement avec Olivier et là, magique, la dame chantait « le petit vin blanc », « la java bleue » !.
On a fait l’expérience ensuite avec plusieurs autres résidents. Parfois, suivant aussi les pathologies, j’ai constaté qu’il faudrait plusieurs séances, au moins trois.
J’ai tenté moi-même cette expérience du bercement, parce que le lâcher prise, je connais pas du tout, je ne sais pas ce que c’est, donc je me suis dit bon allez on va tenter. Je me suis allongée et au bout de 10 minutes je me dis il fallait que j'ouvre les yeux. j’avais l';impression d';être prisonnière de mon corps. Je me suis remise sur le dos puis je me suis un peu endormie et ensuite je me suis mise
dans la position du fœtus, la main dans la main d’Olivier et je me suis assoupie , je sentais les larmes couler sur mon visage et je me suis réveillée. J’étais vidée, apaisée, j';aurais pu rester je pense des heures comme ça.
En résumé, c’est une très forte expérience, pour moi et surtout pour les résidents, ainsi que pour le personnel.
Question de Pascale Dubreuil, praticienne de QI Qong
Je suis Pascale Dubreuil, coprésidente de SIAN et praticienne de Qigong. Je propose des séances deQigong pour les résidents en EHPAD et je trouve la présentation absolument formidable parce qu’elle explicite bien le bénéfice détente, relaxation, apaisement, on voit bien ce qui doit se jouer quand les résidents s'allongent sur ce lit.
La question que je voulais poser a Olivier : il y a ce bercement au niveau du lit mais il y a aussi le fait que vous intervenez sur la personne. Vous la touchez à différents endroits du corps. Comment est-ce que cela intervient? Est-ce que cela fait partie du soin?
Réponse d’Olivier Raud
Le métier de berceur n';existe pas encore. C'est une recherche. Lors de mes premiers bercements je ne touchais pas du tout les personnes et puis j'ai reçu des gens qui se retrouvent isolés. J’ai perçu des demandes de contacts et donc je suis venu intégrer le contact dans le bercement. J'ai des enfants que j'ai bercé aussi j'essaie de me remémorer ces moments. Quand tu berces l'enfant, la
communion est totale. Je n'ai pas de protocole établi. Juste une petite discussion avec la personne mais souvent c'est succinct, j’invite la personne à s’allonger et là je vais percevoir un peu le rythme, la délicatesse du mouvement du toucher ou pas, je demande à la personne d'être très réactive aussi, ça veut dire s'il y a quelque chose qu'elle sent qu'elle veut exprimer ou qu'elle n'aime pas elle l'exprime immédiatement comme l'enfant l'exprimerait si quelque chose ne lui convient pas. Je dirais que sur des personnes avec des états de santé assez lourds il y a un vrai besoin de contact, ça c'est une évidence et je ne vois pas pourquoi ne pas amener ce besoin de contact dans le bercement, cela crée une chaleur humaine. C’est indéniablement un vrai besoin humain de confiance. C'est un dialogue sans parole. Certaines personnes ont des psychoses et des peurs de la mort : on peut, par le jeu du bercement apaiser ces peurs, les évacuer.
Nouvelle question de Pascale Dubreuil
Je peux juste prolonger ma question : vous avez dit que vous aviez ressenti le besoin de contact, de toucher d'être touché par les personnes résidentes est-ce que votre ressenti est le même avec n'importe quelle personne qui se fait bercer? Est-ce que c'est une expérience très différente avec le personnel et avec les résidents?
Réponse d’Olivier Raud
oui c'est très différent . Le personnel et les gens qui travaillent dans les EHPAD viennent après une journée de travail dans le dos, le stress du boulot, les difficultés. Il leur faut tenir le coup, donc elles sont sur le qui-vive et c’est plus difficile pour les infirmières ou les aides-soignantes de lâcher prise que les résidentes parce qu’ il faut ensuite reprendre le boulot car , dans ces métiers on ne s’autorise
pas à lâcher prise totalement.
Question d’une participante
vous êtes le seul à bercer ?
Réponse d’Olivier Raud
Oui pour l'instant oui mais mon but, c'est de vendre des berceuses et de former les gens à bercer.
D’autres personnes commencent à bercer.
Chaque personne qui vient bercer amène aussi ce qu'elle est, son rythme sa personnalité
Question d’une participante : «faites vous des lits sur mesure ?»
Réponse Olivier Raud
Je fabrique des lits au fur et à mesure des demandes. Je peux faire toutes les dimensions, toutes les hauteurs je fais également les matelas en laine.
Témoignage de Audrey, Directrice de l’Ehpad
Je peux parler de mon expérience sur la berceuse. J'ai été la première personne à être bercée par Olivier.
J';ai eu d'abord l'avantage de tester le lit, je ne sais pas si j'étais fatiguée à ce point mais au bout de 5 minutes je pense que j'étais déjà partie même sur le lit, que j’ai testé sans matelas car je tenais à avoir le contact direct avec le bois polarisé. Ensuite je me suis installée dans la berceuse. La berceuse c'est vraiment très étonnant, moi j'y allais vraiment sans savoir ce qui m’attendait. Je savais que j'allais être bercée, je n'avais pas vu l’appareil, je ne savais pas dans quel sens on allait me bercer, j'y suis allée sans rien en attendre, je me suis endormie assez rapidement, pour le coup le lâcher prise a été assez rapide. Quand je me suis réveillée j'avais l'impression d'avoir une énergie folle et finalement j';ai été dans un état d’endormissement toute la journée. C'était très impressionnant, je rejoins Jennifer qui dit qu'on se sent absorbé par la berceuse. »
Olivier Raud
il y a très peu d'études sur le bercement : deux en Suisse à l'hôpital, à l'Université de Genève. La première étude date de 2012 sur des bercements de trois quarts d'heure et la deuxième étude date de 2020 sur un bercement toute la nuit. Le bercement de trois quarts d’heure améliore le sommeil qui est plus profond et le bercement la nuit c';est exactement la même chose mais ça améliore aussi la mémoire : on parle de synchronisation des ondes cérébrales qui permet une meilleure récupération.
Témoignage de Marianne
Cela doit faire à peu près 6 mois que je suis équipée d'un lit polarisé. Je suis née dans un foyer déficient avec un papa qui avait très peur que ma maman n'arrive pas à me garder en vie voilà, donc la nuit il avait tendance à me secouer pour vérifier que je sois toujours en vie, donc imaginez que depuis cette histoire le lit pour moi c'était juste un enfer. Pendant toute la période où j'ai été mariée j'ai fait beaucoup d'efforts mais après j'ai repris mes habitudes qui étaient plutôt celles de dormir là où je m'endormais peu importe où, souvent sur le canapé, ou un fauteuil ou dans la voiture. Quand Olivier est arrivé chez moi, il a d'abord installé un lit une place dans le salon qui servait un peu de canapé et tout de suite j'ai vraiment senti ce qu'il décrit c'est à dire se poser sur le lit et être dans une espèce d’apesanteur du corps ; on a l'impression qu'on dépose on sait pas quoi, tellement c'est lourd. Je me suis allongée je m'endormais assez fréquemment dans ce lit et j'avais envie d'y aller. Pour la première fois de ma vie j'ai eu envie d'aller dans mon lit et j'ai eu l'iimpression que ce lit c'est un peu comme chez moi : il peut se passer tout ce qu'il veut autour, quand je vais dans mon lit je vais chez moi juste chez moi
Témoignage d’Olivier
il y a au moins une quinzaine d'années j'ai vendu un lit à Lyon. Une femme emmène son mari pour essayer le lit parce qu'elle voulait absolument l’acheter mais le mari n’était pas du tout d’accord. Il me dit « c'est quoi ces conneries ». Évidemment il cède à sa femme et je livre le lit. Le monsieur me rappelle un mois plus tard, je me suis dit « oh là je suis mal » et là il me dit « depuis que je dors dans
votre lit j'ai retrouvé les rêves : j’étais pompier de métier. J’ai vécu, j'ai vu des choses terribles et ça faisait des années que je ne rêvais plus et là j';ai retrouvé les rêves et rien que pour ça je vous remercie.
Hors conférence
Pourquoi la Maison Laurentine, avec SIAN, s’est-elle engagée dans cette expérience ?
Contribution de Marie Solange Dubès, présidente de la Maison Laurentine et co-présidente de SIAN
L’action que mène Olivier Raud, artiste designer et énergéticien au sein de l'EHPAD d'Arc-en-Barrois s'inscrit à la fois dans le cadre du programme de recherche artistique de la Maison Laurentine, dont un des axes de recherche porte sur la relation entre ";Art et soins"et dans celui du programme de soins et de bien-être du réseau SIAN dont la Maison laurentine est un des initiateurs.
Nous avons souhaité porter cette action avec l'EHPAD car elle a la particularité d'être au croisement de plusieurs champs d’action :
- l'action artistique, Olivier Raud est à la fois un "performeur" et un designer de talent
- l'action de soins de bien être par les effets conjugués du bois polarisé, du bercement et de la relation de soin prodigué par celui ou celle qui berce. Effets dont on fait état des personnes bercées.
- l'action économique, avec les perspectives d'une production locale labellisée « Esprit Parc National » d'une gamme de matériel de soins en bois polarisé. Bien évidemment à condition que les acteurs économiques se mobilisent.
- et enfin celui de la recherche scientifique avec les travaux que mènent des laboratoires de recherche du CNRS associés avec les universités de Paris Saclay et de Côte D'Azur sur la photonique et le bois polarisé, sans oublier les travaux sur le bercement des Universités de Genève et de Lausanne.
Cette action porte en elle un potentiel de développement indéniable dont notre territoire pourrait se saisir tant il serait dommage de le laisser à l'état dormant.